Très beau livre de Abdellah Taïa à nouveau, j'aime vraiment cet auteur. Je l'ai trouvé plus apaisé et moins violent que les précédents. Un beau retour sur le passé et l'enfance à nouveau, sur les trajectoires qui fait qu'on évolue, sur cette vie passée au Maroc et l'actuelle à Paris, le gouffre entre les deux cultures et les liens et reproches familiaux.
Ils ont kidnappé Allah. Ils le tiennent en otage. Quand il leur arrive de nous croiser, toi et moi, ils invoquent ce même Allah pour nous condamner, nous exiler, nous exploiter, nous violer. Même morts, nous violer.
Très beau livre de Abdellah Taïa à nouveau, j'aime vraiment cet auteur. Je l'ai trouvé plus apaisé et moins violent que les précédents. Un beau retour sur le passé et l'enfance à nouveau, sur les trajectoires qui fait qu'on évolue, sur cette vie passée au Maroc et l'actuelle à Paris, le gouffre entre les deux cultures et les liens et reproches familiaux.
Ils ont kidnappé Allah. Ils le tiennent en otage. Quand il leur arrive de nous croiser, toi et moi, ils invoquent ce même Allah pour nous condamner, nous exiler, nous exploiter, nous violer. Même morts, nous violer.
Je n'ai vraiment pas trop accroché à ce livre. J'ai trouvé que le récit de cette expérience d'un "premier crush" était somme toute assez commune et manquait d'éléments la rendant particulière ou vraiment intéressante. Plusieurs fois j'ai eu l'impression que l'auteur avait volontairement rajouté des éléments pour "choquer" et donner une impression de profondeur au texte qui n'y est pas.
Le rythme du livre est assez décousu, alternant des souvenirs parfois sans rapport, laissant beaucoup de choses dans l'inconnu et se terminant d'une manière à la fois frustrante et peu claire.
Je n'ai vraiment pas trop accroché à ce livre. J'ai trouvé que le récit de cette expérience d'un "premier crush" était somme toute assez commune et manquait d'éléments la rendant particulière ou vraiment intéressante. Plusieurs fois j'ai eu l'impression que l'auteur avait volontairement rajouté des éléments pour "choquer" et donner une impression de profondeur au texte qui n'y est pas.
Le rythme du livre est assez décousu, alternant des souvenirs parfois sans rapport, laissant beaucoup de choses dans l'inconnu et se terminant d'une manière à la fois frustrante et peu claire.
I was curious to learn more about Tennessee Williams after (finally) seeing A Streetcar Named Desire. There was something in this movie that talked to me and I wanted to know more, so I started with this one, The Glass Menagerie, that made him famous.
Being a theater piece, it's much shorter than I expected, but also very easy to read. I found a lot of the relationships I encountered in life in the relationship depicted in this piece between Laura and her mother, the same fears, expectations and all the wrong ways to handle it. Tom being the narrator was somewhat more distant and a harder character to understand.
I'm not sure it will leave me a lasting memory, but I must say I really want to see this one in real life (especially given the setting the author imagined for the stage).
"I give you truth in the pleasant disguise of illusion."
I was curious to learn more about Tennessee Williams after (finally) seeing A Streetcar Named Desire. There was something in this movie that talked to me and I wanted to know more, so I started with this one, The Glass Menagerie, that made him famous.
Being a theater piece, it's much shorter than I expected, but also very easy to read. I found a lot of the relationships I encountered in life in the relationship depicted in this piece between Laura and her mother, the same fears, expectations and all the wrong ways to handle it. Tom being the narrator was somewhat more distant and a harder character to understand.
I'm not sure it will leave me a lasting memory, but I must say I really want to see this one in real life (especially given the setting the author imagined for the stage).
"I give you truth in the pleasant disguise of illusion."
A soothing read, one of those books that projects beautiful images in your mind as you read it. Did me a lot of good, it’s quite rare to see some optimist science fiction in a sea of dystopias and this one provides a really beautiful vision of a future.
You keep asking why your work is not enough, and I don’t know how to answer that, because it is enough to exist in the world and marvel at it. You don’t need to justify that, or earn it. You are allowed to just live.
A soothing read, one of those books that projects beautiful images in your mind as you read it. Did me a lot of good, it’s quite rare to see some optimist science fiction in a sea of dystopias and this one provides a really beautiful vision of a future.
You keep asking why your work is not enough, and I don’t know how to answer that, because it is enough to exist in the world and marvel at it. You don’t need to justify that, or earn it. You are allowed to just live.
A really great book that takes you traveling around the ethics and how to improve and be a better person through the thoughts of several great philosophers across History. The whole book is written with a lot of humor and quirky remarks making it really easy to read while still learning a lot (and has a way of translating some ethicists thoughts in something way more understandable for us mortals). Totally recommend it!
Remember: We are wrong, all the time. We are wrong, and we try again, and we’re wrong again, and again, and again. Keep trying. Choosing to not try is still making a choice, and it won’t make you (or anyone else) a better person
A really great book that takes you traveling around the ethics and how to improve and be a better person through the thoughts of several great philosophers across History. The whole book is written with a lot of humor and quirky remarks making it really easy to read while still learning a lot (and has a way of translating some ethicists thoughts in something way more understandable for us mortals). Totally recommend it!
Remember: We are wrong, all the time. We are wrong, and we try again, and we’re wrong again, and again, and again. Keep trying. Choosing to not try is still making a choice, and it won’t make you (or anyone else) a better person
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Récit d’une enfance et d’un cadre familial compliqué, des petits chapitres courts et une écriture très fluide. On suit le narrateur dans son cadre familial dysfonctionnel jusqu’à la découverte de son homosexualité (comme souvent plus vite découverte par les bourreaux que par soi même, tristement). Assez poétique et touchant.
Regardez-nous, regardez notre dernière nuit ensemble, quand on était encore frères.
Récit d’une enfance et d’un cadre familial compliqué, des petits chapitres courts et une écriture très fluide. On suit le narrateur dans son cadre familial dysfonctionnel jusqu’à la découverte de son homosexualité (comme souvent plus vite découverte par les bourreaux que par soi même, tristement). Assez poétique et touchant.
Regardez-nous, regardez notre dernière nuit ensemble, quand on était encore frères.
Récit d’une enfance et d’un cadre familial compliqué, des petits chapitres courts et une écriture très fluide. On suit le narrateur dans son cadre familial dysfonctionnel jusqu’à la découverte de son homosexualité (comme souvent plus vite découverte par les bourreaux que par soi même, tristement). Assez poétique et touchant.
Regardez-nous, regardez notre dernière nuit ensemble, quand on était encore frères.
Récit d’une enfance et d’un cadre familial compliqué, des petits chapitres courts et une écriture très fluide. On suit le narrateur dans son cadre familial dysfonctionnel jusqu’à la découverte de son homosexualité (comme souvent plus vite découverte par les bourreaux que par soi même, tristement). Assez poétique et touchant.
Regardez-nous, regardez notre dernière nuit ensemble, quand on était encore frères.
Un beau retracage de l’histoire de l’homophobie depuis « l’apparition du terme » jusqu’à nos jours. Je pense qu’on aurait pu aller plus loin que se borner au moment temporel du terme et creuser plus à travers l’histoire où des exemples ne manquent pas, mais l’auteur semble souscrire à la même vision temporelle bornée pour l’homosexualité. Reste une bonne analyse des dernières décades et de la bascule de la répression étatique de l’homosexualité vers celle de l’homophobie.
L’essai de terminé par une réflexion contre le système carcéral, après avoir démontré le peu d’impact du juridique punitif, mais reste chiche sur de véritables possibles. Une bonne base de réflexion toutefois trop limitée et frustrante sur plusieurs points.
Mais ce n'est pas « à cause du capitalisme» que des individus en viennent à attenter à la vie de personnes qu'ils identifient comme homosexuelles, c'est plutôt le résultat de rapports de force induits par un système économique qui prend son ancrage dans une hiérarchisation des formes de masculinités, entre celles qu'on idéalise, celles qu'on sacrifie, celles qu'on contrôle et celles qu'on fantasme.
Un beau retracage de l’histoire de l’homophobie depuis « l’apparition du terme » jusqu’à nos jours. Je pense qu’on aurait pu aller plus loin que se borner au moment temporel du terme et creuser plus à travers l’histoire où des exemples ne manquent pas, mais l’auteur semble souscrire à la même vision temporelle bornée pour l’homosexualité. Reste une bonne analyse des dernières décades et de la bascule de la répression étatique de l’homosexualité vers celle de l’homophobie.
L’essai de terminé par une réflexion contre le système carcéral, après avoir démontré le peu d’impact du juridique punitif, mais reste chiche sur de véritables possibles. Une bonne base de réflexion toutefois trop limitée et frustrante sur plusieurs points.
Mais ce n'est pas « à cause du capitalisme» que des individus en viennent à attenter à la vie de personnes qu'ils identifient comme homosexuelles, c'est plutôt le résultat de rapports de force induits par un système économique qui prend son ancrage dans une hiérarchisation des formes de masculinités, entre celles qu'on idéalise, celles qu'on sacrifie, celles qu'on contrôle et celles qu'on fantasme.