L'élégance du Hérisson

Un des premiers romans « mondains » que j'ai lu de mon plein gré y'a longtemps. J'en garde plutôt un bon souvenir, certains passages m'avaient marqué et je m'en souviens encore plus de 10 ans après

L'un des romans les plus vides, ennuyeux, inintéressants, que j'ai eu le déplaisir de lire. Vous savez, ce genre de livres à propos desquels on se dit : “Mais... à quoi ça servait de l'écrire, ce machin-là ?...”
Car, effectivement, il y a des oeuvres dont l'existence ou l'inexistence ne changerait absolument rien à la face du monde et de la littérature, et je confirme, après l'avoir péniblement trainé durant un peu moins d'un mois, que L'Elégance du hérisson correspond à cette description. Je peine à comprendre pourquoi tant de gens encensent ce roman et le couvrent d'éloges.
C'est cousu de fil blanc, on voit la fin venir à dix milliards de kilomètres... Les pages se suivent pour finalement ne pas raconter grand-chose. Pourtant, je vous l'accorde, l'idée initiale était relativement bonne. Dommage que le bouquin ne soit qu'une sorte de ramassis de pseudo-philosophie ou que sais-je.

Très bien écrit, truffé de références littéraires, philosophiques. Une intrusion chez les riches drôle qui pour autant ne m'a pas passionnée.