Me voilà confronté aujourd'hui à un exercice que je n'ai jamais aimé : devoir parler d'un livre que j'ai eu l'occasion de lire en service de presse et qui ne m'a pas vraiment plu. C'est malheureusement le cas de ce roman intitulé #LeNouveauChemin de Samuel Cazenave, édité par Librinova.
J'avais pourtant été intrigué par le résumé :
Cette œuvre est inclassable, épopée historique, regard sur le monde actuel et cri d'alarme écologique, roman d'anticipation, conte, essai, récit poétique et projet politique, non sans quelques traits d'humour. D'un chapitre à un autre, les univers se succèdent, pour qu'à la fin, se présente « le nouveau chemin » !
Nous sommes en 2024 ! Le stade de l'urgence écologique est dépassé, la mort est déjà là. Les humains doivent quitter la terre. Ce sera Mars. Mais un homme décide de ne pas suivre le mouvement, d'abord par désespoir, puis pour d'autres raisons...
Les questions se bousculent, intimes, philosophiques, politiques et morales, des aller-retours et des correspondances multiples...
Tout se joue entre 4 personnages, dont un venu du fond des songes de Joshua et de la grande histoire, Napoléon Ier. Avec ce dernier, se noue un dialogue époustouflant, cohérent et inattendu, comme le fil d'Ariane d'un projet pour un Homme relié à lui-même.
Ce roman est un appel à un choix impératif et urgent, individuel et collectif, de se réformer profondément.
D'une constante humilité, voilà un plaidoyer pour l'amour, le sel, le sens et la raison d'être de l'Humain, qui fait du bien ...
Critique commune aux trois albums de la série
J'ai emprunté récemment à la médiathèque plusieurs bandes dessinées, dont les trois albums qui composent une série intitulée Les innocents coupables, signée Laurent Galandon au scénario et Anlor à l'illustration. Le résumé présenté en quatrième de couverture du premier album m'avait bien plu :
Janvier 1912. Quatre jeunes parisiens sont conduits dans une lointaine campagne. Condamnés à diverses peines, ils rejoignent la colonie pénitentiaire agricole « Les Marronniers ». Les poulbots vont découvrir et apprendre de nouvelles règles dans ce lieu que l'on appellera plus tard les « bagnes d'enfants ».
J'avais découvert ce livre en lisant la bande dessinée en deux volumes Mort au Tsar (1. Le Gouverneur et 2. Le Terroriste, ce roman étant en effet cité parmi les sources de l'auteur de la BD. J'avais beaucoup apprécié ce récit de l'attentat perpétré par un groupe de cinq révolutionnaires et qui avait coûté la vie au Gouverneur Général de Moscou en 1905. Les deux albums étaient centrés l'un sur le personnage de la victime, l'autre sur celle du bourreau, le cerveau des terroristes.
Dans la “vraie vie”, ce cerveau était Boris Savinkov, qui livra en 1908 un récit en grande partie autobiographique d'un attentat terroriste contre le gouverneur général de Moscou :
Sous la forme d'un journal intime, Le Cheval blême rapporte la confession d'un chef révolutionnaire russe, un homme sans foi ni loi, qui prépare un attentat contre le gouverneur général de Moscou. Combat politique, interrogations mystiques, scrupules et doutes, mais aussi amour et sexe lient les cinq membres du commando, dont un seul réchappera à la mort.
Publié en 1908, ce roman empreint d'un profond désarroi moral et largement autobiographique - Boris Savinkov fut le cerveau de l'assassinat du grand-duc Serge en 1905 -, interroge la justification éthique de l'acte terroriste sur fond de commandement biblique (« Tu ne tueras point »).
Dans la lignée de Dostoïevski, cette uvre à la fois cynique et saisissante est, aujourd'hui encore, d'une prodigieuse modernité.
Un recueil de scénarios plutôt sympathiques pour le jeu de rôles médiéval-fantastique Earthdawn. Cet ouvrage propose un panorama large des types de scénarios possibles dans ce jeu, tout en faisant voyager au sein de son univers.
Earthdawn est mon jeu de rôles médiéval-fantastique préféré, et cet ouvrage est en quelque sorte la bible de ce jeu, un énorme pavé qui rassemble l'essentiel des règles et des informations destinées aux joueurs. Passionnant du début à la fin, avec cette particularité d'Earthdawn de mêler parfaitement système de jeu et univers.
Ce guide destiné au maître du jeu est le complément parfait du Player's Compendium. Il rassemble une masse impressionnante d'informations pour le meneur de jeu, que ce soit sur l'univers si particulier d'Earthdawn ou des éléments techniques.
Il s'agit du livre de base (en anglais) de mon jeu de rôles de science-fiction préféré.
Après le Player's Compendium et le Gamemaster's Compendium, ce guide dédié aux “donneurs de noms”, c'est-à-dire les “races” des personnages que les joueurs peuvent incarner est absolument passionnant. C'est une source d'inspirations géniale : quasiment à chaque page, il est possible de trouver une idée pour un scénario.
Le premier cycle de Sir Arthur Benton m'avait beaucoup plu. En trois albums très réussis, cette bande dessinée historique montrait parfaitement la complicité (au moins passive, si ce n'est active) des démocraties occidentales face à la montée d'Hitler et du nazisme, qu'ils pensaient utiliser pour lutter contre Staline et le communisme.
Le second cycle, lui aussi composé de trois albums, s'intitule La guerre froide et nous emmène des années 1945 à 1953, entre la fin de la Seconde Guerre Mondiale et la mort de Staline.
Au début du premier album, le colonel Marchand, agent des services secrets français, rejoint l'Organisation, un groupe d'espionnage co-fondé par Churchill et De Gaulle, indépendant des secrets secrets officiels, destiné à lutter contre la menace communiste en Europe. Sir Arthur Benton est le chef de cette nouvelle organisation, et retrouve donc Marchand qui a passé des années à le pourchasser avant et pendant la guerre. Ils sont désormais contraints à travailler ensemble face à leur ennemi commun.
1945 ... La Seconde Guerre Mondiale est terminée. Une autre, plus sournoise, commence. Pour lutter contre le « communisme » en Europe, de Gaulle et Churchill décident de former un groupe autonome de leurs services secrets : « l'Organisation ». Elle dispose de moyens illimités pour entrer dans ce que l'Histoire va appeler « la guerre froide ». Sir Arthur Benton, l'espion aux multiples facettes, redevient opérationnel : il a déjà choisi son camp. Lequel ? ...
Le premier cycle de Sir Arthur Benton m'avait beaucoup plu. En trois albums très réussis, cette bande dessinée historique montrait parfaitement la complicité (au moins passive, si ce n'est active) des démocraties occidentales face à la montée d'Hitler et du nazisme, qu'ils pensaient utiliser pour lutter contre Staline et le communisme.
Le second cycle, lui aussi composé de trois albums, s'intitule La guerre froide et nous emmène des années 1945 à 1953, entre la fin de la Seconde Guerre Mondiale et la mort de Staline.
Blocus de Berlin (24 juin 1948 – 12 mai 1949) ... Entre Soviétiques et alliés d'hier, la tension atteint son paroxysme. Assistera-t-on au début d'une nouvelle guerre mondiale alors que l'on vient tout juste de sortir du conflit le plus meurtrier de l'Histoire ? Depuis son Quartier Général situé dans l'ex- capitale allemande, « L'Organisation » dirigée par Sir Arthur Benton lutte contre les agents secrets du MGB. Or, Marchand « l'incorruptible » est approché par une troublante jeune femme au moment même où il doute de son supérieur hiérarchique. Va-t-il se confier, au risque de mettre en péril sa mission en Tchécoslovaquie, où un coup d'État se prépare ?
Le premier cycle de Sir Arthur Benton m'avait beaucoup plu. En trois albums très réussis, cette bande dessinée historique montrait parfaitement la complicité (au moins passive, si ce n'est active) des démocraties occidentales face à la montée d'Hitler et du nazisme, qu'ils pensaient utiliser pour lutter contre Staline et le communisme.
Le second cycle, lui aussi composé de trois albums, s'intitule La guerre froide et nous emmène des années 1945 à 1953, entre la fin de la Seconde Guerre Mondiale et la mort de Staline.
1948... Le colonel Marchand a succombé aux charmes de la belle et mystérieuse Rosa. Mais à qui peut-on se fier en ces temps de Guerre froide, où les Alliés d'hier sont devenus des ennemis ? Quand trois membres de l'Organisation dirigée par Sir Arthur Benton sont trahis par des agents doubles, Marchand décide de passer à l'offensive ... Entre amour et devoir, il devra choisir ...
Le livre de base d'un jeu de rôles sympathique, avec des univers parallèles. Cela m'a donné envie d'y jouer !
Un livre de base magnifique et très inspirant pour un jeu de rôles français qui mêle plusieurs ambiances : fantastique, fantasy, science-fantasy, horreur.
Le livre de base de l'édition Awakening du jeu de rôles “Mage”, où les joueurs peuvent incarner de véritables mages dans un monde contemporain proche du notre.
J'ai eu un gros coup de coeur pour cette cinquième édition du Hero System, un système de jeu de rôles générique aux règles complexes mais très riche, et capable de s'incarner dans plusieurs genres représentés par différentes gammes (Fantasy Hero pour le médiéval-fantastique, Star Hero pour la science-fiction, Champions pour les super-héros, etc.)
Si j'avais craqué pour la cinquième édition du Hero System et son pavé regroupant toutes les règles de base, cette sixième édition m'avait un peu déçu, avec son découpage en deux volumes très costauds eux aussi. Le premier volume était consacré aux règles de création de personnages, ce second volume regroupe toutes les autres règles utilisables en cours de partie, notamment les règles de combat.
Si j'avais craqué pour la cinquième édition du Hero System et son pavé regroupant toutes les règles de base, cette sixième édition m'avait un peu déçu, avec son découpage en deux volumes très costauds eux aussi. Ce premier volume est consacré aux règles de création de personnages.
Ce guide pour Fantasy Hero, la déclinaison médiévale-fantastique du jeu de rôles générique Hero System, m'avait énormément plu lors de ma lecture, avec énormément d'idées inspirantes qui m'avaient donné envie de lancer une campagne med-fan.
De la même façon que Fantasy Hero m'avait donné envie de lancer une campagne med-fan, Star Hero m'a fait le même effet avec la science-fiction. Il s'agit en effet de la déclinaison en SF du jeu de rôles générique Hero System.
TORG est l'un des premiers jeux de rôles que j'ai achetés, et je garde un véritable coup de coeur pour cet univers mettant en scène une Terre envahie par des univers parallèles variés et géniaux à jouer.
Nicolas Eymerich Inquisiteur est une série de BD adaptée des romans de Valerio Evangelisti. La bande dessinée est signée Jorge Zentner au scénario et David Sala au dessin. Les deux premiers albums forment une première histoire : La déesse.
En 1352, à peine nommé inquisiteur général du royaume d'Aragon, le père Nicolas Eymerich doit faire face à des phénomènes inimaginables : apparaitions dans le ciel, naissance d'enfants si monstrueux qu'il faut en dissimuler l'existence... Armé de sa foi et de son intelligence exceptionnelle, l'homme de Dieu se lance dans une enquête complexe, obscure, dangereuse. Une enquête dont les tupéfiantes ramifications s'étendent bien au-delà de sa propre époque... et de la nôtre.
J'avais beaucoup aimé les deux premiers albums de la bande dessinée Nicolas Eymerich, qui formaient une première histoire intitulée La Déesse. J'ai donc naturellement poursuivi avec les deux albums suivants qui forment eux aussi une nouvelle histoire complète : Le corps et le sang.
1358. Castres. Une secte fait régner la terreur. Les “Masc” sont soupçonnés de propager la Mort Rouge, maladie surnaturelle qui pénètre le sang et entraîne une mort rapide. Nicolas Eymerich, l'inquisiteur d'Aragon, doit faire appel à sa force de déduction autant qu'à son intelligence politique pour pénétrer les arcanes de ce mystère.
Six siècles plus tard, aux Etats-Unis, le scientifique lycurgus Pinks et ses compagnons du Klu Klux Klan déclenchent sur le territoire de Louisiane une épidémie véhiculée par le sang, ciblant exclusivement la population noire.
J'avais beaucoup aimé les deux premiers albums de la bande dessinée Nicolas Eymerich, qui formaient une première histoire intitulée La Déesse. J'ai donc naturellement poursuivi avec les deux albums suivants qui forment eux aussi une nouvelle histoire complète : Le corps et le sang.
1358. Castres. Une secte fait régner la terreur. Les “Masc” sont soupçonnés de propager la Mort Rouge, maladie surnaturelle qui pénètre le sang et entraîne une mort rapide. Nicolas Eymerich, l'inquisiteur d'Aragon, doit faire appel à sa force de déduction autant qu'à son intelligence politique pour pénétrer les arcanes de ce mystère.
Six siècles plus tard, aux Etats-Unis, le scientifique lycurgus Pinks et ses compagnons du Klu Klux Klan déclenchent sur le territoire de Louisiane une épidémie véhiculée par le sang, ciblant exclusivement la population noire.
J'ai découvert la collection de bande dessinée Ils ont fait l'Histoire après avoir lu le premier volume de l'Histoire de France de Belin ; j'avais appris un peu par hasard que Geneviève Bührer-Thierry, qui en est l'une des co-auteurs, avait également collaboré à l'écriture d'une bande dessinée sur Charlemagne, qui fait justement partie de cette collection Ils ont fait l'Histoire, qui chaque album à une figure historique, avec la collaboration d'un historien spécialiste de l'époque concernée. Je me suis alors renseigné et j'ai acheté ou emprunté à la médiathèque, en choisissant en priorité les personnalités et les époques historiques qui m'intéressent le plus.
Je vais essayer de lire cette collection dans l'ordre chronologique, et le premier album que je viens de lire est consacré à Vercingétorix :
À l'âge de cinq ans, Vercingétorix vit son père condamné au bucher par les siens pour avoir osé se prétendre roi des peuples gaulois. Nourri de la même ambition, le jeune Arverne apprend la discipline militaire en réalisant ses classes auprès de la puissante armée romaine. De retour en Gaule, il déploie son talent militaire et son éloquence pour unir les tribus gauloises et repousser l'envahisseur romain. Fier, courageux, discipliné et ingénieux, Vercingétorix est pour les célèbres légions l'un de ses plus terribles adversaires. Mais, sans cesse, il est confronté à un stratège plus redoutable encore : Jules César...
Découvrez les campagnes de ce premier héros mythique de l'Histoire de France dont la Guerre des Gaules, récit de propagande à la gloire de César, est la seule source écrite existante.
Château de femmes est la traduction en français du roman The Women in the Castle de l'auteur(e) américaine Jessica Shattuck. La version originale a été publiée en mars 2017 et la traduction dans notre langue, signée Laurence Kiefé et proposée par la maison d'édition JC Lattès, vient tout juste de sortir. J'ai eu la chance de découvrir ce roman en service de presse par l'intermédiaire de la plateforme NetGalley.
Je parle de chance car, sans ménager le suspense, j'ai beaucoup aimé ce roman. Il faut dire qu'il avait tout pour me plaire, à commencer par son résumé :
La Seconde Guerre mondiale vient de s'achever et, dans un château de Bavière en ruines qui accueillait autrefois la haute société allemande, on suit l'histoire puissante de ces trois veuves de résistants allemands dont la vie et le destin s'entrecroisent.
Au milieu des cendres de la défaite de l'Allemagne nazie, dans l'immédiat après-guerre, Marianne von Lingenfels revient dans le château, autrefois grandiose, des ancêtres de son époux, une imposante forteresse de pierre désormais à l'abandon. Veuve d'un résistant pendu à la suite de l'assassinat raté de Hitler, le 20 juillet 1944, Marianne a bien l'intention de tenir la promesse faite aux courageux conspirateurs dont son mari faisait partie : retrouver et protéger leurs enfants et leurs femmes, devenues comme elle des veuves de résistants.
En rassemblant cette famille de bric et de broc, Marianne croit que les chagrins partagés vont les souder. Mais elle s'aperçoit rapidement que ce monde en noir et blanc, plein de principes est devenu infiniment plus complexe et alourdi de sombres secrets qui menacent de les déchirer. Ces trois femmes se retrouvent finalement confrontées aux choix qui ont défini leurs vies avant, pendant et après la guerre, avec de nouveaux défis à relever.
J'ai été idiot. J'ai été égoïste. J'ai parfois agi en ayant à cœur mes propres intérêts et ceux de notre pays. Mais j'ai toujours pensé que notre avenir en tant qu'individus se fondait dans celui de l'Allemagne. Si moi, en tant qu'être humain, je n'agis pas contre Hitler, alors, je ne peux plus me regarder en face. Si nous, Allemands, n'abattons pas notre propre démon, il ne sera jamais exorcisé.
— Je ne sais pas, répond Ania. J'ai fait ce que je croyais bien. Mais je suis mal placée pour en juger.
— Ah ! dit Marianne. Comme toute notre génération, pas vrai ?
Chaque question a sa réponse et, d'après son expérience, on n'a pas toujours envie de ces réponses-là. Puisqu'elle s'occupe de jardins, elle sait que, quand on retourne une pierre, on trouve dessous des vers et des insectes. Parfois même un serpent. Et, puisqu'elle est allemande, elle sait que si on commence à piocher dans une boîte à chaussures remplie de photographies, on trouve des uniformes nazis, des swastikas et des enfants le bras levé pour saluer, Heil Hitler.