Cela a été vraiment très dur de lire ce roman. Les première pages sont emplies d'énormément d'homophobie et de violence, sous couvert de “culture” ou de “religion”. Brutal pour amener le récit, sans doute nécessaire et ne masquant pas les choses, mais qui provoque quand même un très gros malaise.
Le cheminement de pensée du narrateur met aussi énormément de temps avant de réaliser sa propre homophobie, utilisant les excuses usuelles: origine culturelle, homosexualité “importée par l'homme blanc” qui n'existait pas avant, paravent de la religion, ... Peu à peu ces différents arguments sont déconstruits pour réaliser que les homosexuels sont des hommes comme les autres, et que le fait qu'ils subissent la violence d'autres êtres humains démontre qu'ils sont encore plus hommes qu'autrui.
(On notera que pas mal de fois l'homophobie semble épargner les lesbiennes, car elles sont vues comme un objet d'excitation...)
L'évolution de pensée met du temps et est très complexe, la fin m'a paru un peu abrupte et dur à suivre. On comprend à quel point l'homophobie peut devenir une obsession absolue pour certains et que la moindre rumeur devient un risque pour la vie de tout en chacun.
Cela a été vraiment très dur de lire ce roman. Les première pages sont emplies d'énormément d'homophobie et de violence, sous couvert de “culture” ou de “religion”. Brutal pour amener le récit, sans doute nécessaire et ne masquant pas les choses, mais qui provoque quand même un très gros malaise.
Le cheminement de pensée du narrateur met aussi énormément de temps avant de réaliser sa propre homophobie, utilisant les excuses usuelles: origine culturelle, homosexualité “importée par l'homme blanc” qui n'existait pas avant, paravent de la religion, ... Peu à peu ces différents arguments sont déconstruits pour réaliser que les homosexuels sont des hommes comme les autres, et que le fait qu'ils subissent la violence d'autres êtres humains démontre qu'ils sont encore plus hommes qu'autrui.
(On notera que pas mal de fois l'homophobie semble épargner les lesbiennes, car elles sont vues comme un objet d'excitation...)
L'évolution de pensée met du temps et est très complexe, la fin m'a paru un peu abrupte et dur à suivre. On comprend à quel point l'homophobie peut devenir une obsession absolue pour certains et que la moindre rumeur devient un risque pour la vie de tout en chacun.
Assez déçu de ce livre qui tient plus du pamphlet colérique que d'une vraie analyse (pourtant nécessaire) de tout ce qui ne va pas avec le flot de livres de développement personnel. L'auteur s'égare à de nombreux moments, faisant des parallèles ayant peu de rapport avec le sujet en ne prenant pas la peine d'expliquer les liens qu'il tisse.
Dans un mode extrêmement français, tout est de la faute du “néo-libéralisme” et/ou pouvait être résolu par Marx, j'avoue commencer à être fatigué de cette analyse au final peu profonde et qui ne permet au final peu d'avancer.
Tristement la conclusion vient rattraper beaucoup du livre en interrogeant réellement sur le formatage des pensées et l'injonction au bien être, mais après un brûlot d'une centaine de page on perd un peu l'intérêt.
Assez déçu de ce livre qui tient plus du pamphlet colérique que d'une vraie analyse (pourtant nécessaire) de tout ce qui ne va pas avec le flot de livres de développement personnel. L'auteur s'égare à de nombreux moments, faisant des parallèles ayant peu de rapport avec le sujet en ne prenant pas la peine d'expliquer les liens qu'il tisse.
Dans un mode extrêmement français, tout est de la faute du “néo-libéralisme” et/ou pouvait être résolu par Marx, j'avoue commencer à être fatigué de cette analyse au final peu profonde et qui ne permet au final peu d'avancer.
Tristement la conclusion vient rattraper beaucoup du livre en interrogeant réellement sur le formatage des pensées et l'injonction au bien être, mais après un brûlot d'une centaine de page on perd un peu l'intérêt.
Following the spread of a virus that makes animal meat deahtly to humans, society turns to produce “special meat”, humans engineered to be eaten. Tender is the Flesh takes you to the frightening daily life of the “meat hunter” of a processing plant, charged with contracts, meat quality etc. The story starts slow but becomes more and more frightening as the pages go and you're unable to let it go until the very end. It left me a deep mark and brought me quite a lot of things to think about.
Following the spread of a virus that makes animal meat deahtly to humans, society turns to produce “special meat”, humans engineered to be eaten. Tender is the Flesh takes you to the frightening daily life of the “meat hunter” of a processing plant, charged with contracts, meat quality etc. The story starts slow but becomes more and more frightening as the pages go and you're unable to let it go until the very end. It left me a deep mark and brought me quite a lot of things to think about.
J'avais été très intrigué par le film de Night Shyamalan et il m'avait envie de plonger dans la bande dessinée originale. J'avais trouvé que le film n'avait pas sû s'arrêter à temps alors que cette BD se conclut parfaitement. Le récit est poignant, bouleversant avec très peu de mots parfois et le dessin tout en noir et blanc et extrêmement porté sur les expressions est magnifique. Ca remue, ça agite, c'est magnifique.
J'avais été très intrigué par le film de Night Shyamalan et il m'avait envie de plonger dans la bande dessinée originale. J'avais trouvé que le film n'avait pas sû s'arrêter à temps alors que cette BD se conclut parfaitement. Le récit est poignant, bouleversant avec très peu de mots parfois et le dessin tout en noir et blanc et extrêmement porté sur les expressions est magnifique. Ca remue, ça agite, c'est magnifique.
Advised by a friend some years ago, it took me quite some time to get through this giant book, but it was totally worth it.
This book explores the possible reasons that made our world look like it is right now and gives a clear and interesting explanation on why the West rules, disregarding the early lock-in theory in favor of geographic influence and climate changes.
It's a wonderful read that will take you from 9000 BC to the present day step by step, explaining the ebbs and flows of history and the evolution of our societies throughout the ages. It taught me quite a lot and made me reframe how I saw the world and history, giving me a macro view instead of the history we are often taught of “great men”.
If you have a knack for History, I recommend this book a hundred times as it will give you quite a perspective on our lives and about what's to probably come.
Advised by a friend some years ago, it took me quite some time to get through this giant book, but it was totally worth it.
This book explores the possible reasons that made our world look like it is right now and gives a clear and interesting explanation on why the West rules, disregarding the early lock-in theory in favor of geographic influence and climate changes.
It's a wonderful read that will take you from 9000 BC to the present day step by step, explaining the ebbs and flows of history and the evolution of our societies throughout the ages. It taught me quite a lot and made me reframe how I saw the world and history, giving me a macro view instead of the history we are often taught of “great men”.
If you have a knack for History, I recommend this book a hundred times as it will give you quite a perspective on our lives and about what's to probably come.
Je ne connaissais pas bien l'affaire du petit Grégory. Grandit en Belgique, encore jeune pendant les faits et plus marqué par l'affaire Dutroux, c'est une affaire dont je n'avais qu'une très vague connaissance et donc une première rencontre.
J'ai pu découvrir à travers ce livre les errements de la justice, le questionnement, les colères et ressentiments des différentes personnes tournoyant autour de l'affaire. Son horreur aussi à l'état pur et ce mystère jamais éclairci narré de manière très fluide. On y alterne le déroulement de l'enquête et des passages où la mère du petit Grégory s'exprime et se livre, dans toute sa peine déchirante.
Pourquoi 3 étoiles uniquement? Parce que j'ai ressenti une sorte de culpabilité de voyeur. La douleur de ces personnes ne leur appartient qu'à elles et si et seulement si elles ont envie de l'exprimer. J'ai donc ressenti un fort malaise à voir un écrivain prolifique s'emparer de cette enquête, même avec un récit fort emprunt de respect. Cette affaire semble avoir mis à nue une communauté toute entière pendant des décennies, ce livre n'est au final qu'une pierre de plus dans l'acharnement médiatique autour de ces pauvres gens. Même si ce livre m'a permis de comprendre enfin cette affaire, je me suis au final senti assez sale de creuser ainsi la vie de ces inconnus déjà assez marqués par ce drame.
Je ne connaissais pas bien l'affaire du petit Grégory. Grandit en Belgique, encore jeune pendant les faits et plus marqué par l'affaire Dutroux, c'est une affaire dont je n'avais qu'une très vague connaissance et donc une première rencontre.
J'ai pu découvrir à travers ce livre les errements de la justice, le questionnement, les colères et ressentiments des différentes personnes tournoyant autour de l'affaire. Son horreur aussi à l'état pur et ce mystère jamais éclairci narré de manière très fluide. On y alterne le déroulement de l'enquête et des passages où la mère du petit Grégory s'exprime et se livre, dans toute sa peine déchirante.
Pourquoi 3 étoiles uniquement? Parce que j'ai ressenti une sorte de culpabilité de voyeur. La douleur de ces personnes ne leur appartient qu'à elles et si et seulement si elles ont envie de l'exprimer. J'ai donc ressenti un fort malaise à voir un écrivain prolifique s'emparer de cette enquête, même avec un récit fort emprunt de respect. Cette affaire semble avoir mis à nue une communauté toute entière pendant des décennies, ce livre n'est au final qu'une pierre de plus dans l'acharnement médiatique autour de ces pauvres gens. Même si ce livre m'a permis de comprendre enfin cette affaire, je me suis au final senti assez sale de creuser ainsi la vie de ces inconnus déjà assez marqués par ce drame.
Read for the work book club of April!
A nice discovery with a strange start. I loved how each chapters changed the point of view to one of the characters while moving the story forward. Also loved how the octopus saw the world from his limited window and its observations about our human behavior. In the end it was a very beautiful story with touching characters and I must admit I cried a bit in the end even if I knew (partially) what was coming.
Read for the work book club of April!
A nice discovery with a strange start. I loved how each chapters changed the point of view to one of the characters while moving the story forward. Also loved how the octopus saw the world from his limited window and its observations about our human behavior. In the end it was a very beautiful story with touching characters and I must admit I cried a bit in the end even if I knew (partially) what was coming.
Read for our workplace book club of June (I'm a bit early). Based on a simple idea (being able to go back in time but inside a very strict set of rules quite different from usual), in a very small café setting, the author is able to draw several beautiful stories of the people going around, their lives, their wins and losses. It gives a big time for reflection and introspection and made me shed some tears.
“The first rule was: The only people you can meet while in the past are those who have visited the cafe. This would usually defeat the purpose of going back. Another rule was: There is nothing you can do while in the past that will change the present.”
Read for our workplace book club of June (I'm a bit early). Based on a simple idea (being able to go back in time but inside a very strict set of rules quite different from usual), in a very small café setting, the author is able to draw several beautiful stories of the people going around, their lives, their wins and losses. It gives a big time for reflection and introspection and made me shed some tears.
“The first rule was: The only people you can meet while in the past are those who have visited the cafe. This would usually defeat the purpose of going back. Another rule was: There is nothing you can do while in the past that will change the present.”
Venant de voir la musical j'avais absolument envie de découvrir le roman qui lui a donné naissance (et qui prenait la poussière sur mon étagère depuis quelques années ahem).
Je savais que Wicked était beaucoup plus sombre que Le Magicien d'Oz et que la musical restait elle aussi “grand public”. J'avoue que je ne m'attendais pas à autant de noirceur. Le règne du magicien est une représentation parfaite d'un régime fasciste où le racisme se fait de plus en plus présent, accepté peu à peu par tout le monde sans broncher (pour ne pas trop “déranger”). Le livre démontre aussi les ravages de l'époque car même dans les contrées où le fascisme ne règne pas il montre son influence sur les mentalités et la façon dont il contamine et fait germer ses préjugés de manière insidieuse.
Elphaba est beaucoup plus torturée et incertaine, prise dans de grandes considérations ontologiques sur la nature du bien et du mal. Au final la magie est peu présente, utilisée par petites touches et beaucoup des éléments expliqués dans la musical ne trouvent pas d'explications dans le récit, livrés tels quels, ce qui a tendance à laisser un peu sur sa faim.
Je pense que c'est cela qui me fait hésiter entre 3 et 4 étoiles. Bien que l'histoire soit très intéressante et nous fait découvrir une très sombre facette du pays d'Oz, elle s'avère extrêmement complexe et dense, s'égarant parfois dans de longs passages délirants assez difficiles à appréhender.
J'ai apprécié que les personnages ne soient pas manichéens, plein de questionnements, de doutes, de pensées et d'agissements contradictoires. Malheureusement l'ensemble laisse vraiment l'impression d'une énorme pelote d'intrigues extrêmement dure à démêler et à suivre.
Il reste plusieurs livres dans la série, je pense prendre le temps de digérer celui ci avant de décider si je continue ou pas!
“Quand l'époque est un creuset, quand l'air vibre de violence, les victimes sont ceux qui restent le plus eux-mêmes.”
Venant de voir la musical j'avais absolument envie de découvrir le roman qui lui a donné naissance (et qui prenait la poussière sur mon étagère depuis quelques années ahem).
Je savais que Wicked était beaucoup plus sombre que Le Magicien d'Oz et que la musical restait elle aussi “grand public”. J'avoue que je ne m'attendais pas à autant de noirceur. Le règne du magicien est une représentation parfaite d'un régime fasciste où le racisme se fait de plus en plus présent, accepté peu à peu par tout le monde sans broncher (pour ne pas trop “déranger”). Le livre démontre aussi les ravages de l'époque car même dans les contrées où le fascisme ne règne pas il montre son influence sur les mentalités et la façon dont il contamine et fait germer ses préjugés de manière insidieuse.
Elphaba est beaucoup plus torturée et incertaine, prise dans de grandes considérations ontologiques sur la nature du bien et du mal. Au final la magie est peu présente, utilisée par petites touches et beaucoup des éléments expliqués dans la musical ne trouvent pas d'explications dans le récit, livrés tels quels, ce qui a tendance à laisser un peu sur sa faim.
Je pense que c'est cela qui me fait hésiter entre 3 et 4 étoiles. Bien que l'histoire soit très intéressante et nous fait découvrir une très sombre facette du pays d'Oz, elle s'avère extrêmement complexe et dense, s'égarant parfois dans de longs passages délirants assez difficiles à appréhender.
J'ai apprécié que les personnages ne soient pas manichéens, plein de questionnements, de doutes, de pensées et d'agissements contradictoires. Malheureusement l'ensemble laisse vraiment l'impression d'une énorme pelote d'intrigues extrêmement dure à démêler et à suivre.
Il reste plusieurs livres dans la série, je pense prendre le temps de digérer celui ci avant de décider si je continue ou pas!
“Quand l'époque est un creuset, quand l'air vibre de violence, les victimes sont ceux qui restent le plus eux-mêmes.”
Un ensemble d'histoires assez courtes sur la vie au sein d'un lotissement afro-américain et le fait de grandir en se découvrant homosexuel. Aucun misérabilisme, juste le réel dans toute sa diversité. J'ai beaucoup aimé la galerie de personnages que l'on croise, les vies qui se nouent et se dénouent ainsi que le regard de l'auteur sur ces moments de vie assez unique. Certains passages sont durs à suivre car écrits comme un flux de pensée, mais dans l'ensemble j'ai assez aimé ce recueil.
–
A collection of fairly short stories about life in an African-American lot and growing up discovering oneself as a gay man. No miserabilism, just reality in all its diversity. I really liked the gallery of characters that we meet, the lives that are tied up and untied as well as the author's view of these unique moments in life. Some parts are hard to follow because they are written as a flow of thoughts, but overall I enjoyed this collection.
Un ensemble d'histoires assez courtes sur la vie au sein d'un lotissement afro-américain et le fait de grandir en se découvrant homosexuel. Aucun misérabilisme, juste le réel dans toute sa diversité. J'ai beaucoup aimé la galerie de personnages que l'on croise, les vies qui se nouent et se dénouent ainsi que le regard de l'auteur sur ces moments de vie assez unique. Certains passages sont durs à suivre car écrits comme un flux de pensée, mais dans l'ensemble j'ai assez aimé ce recueil.
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A collection of fairly short stories about life in an African-American lot and growing up discovering oneself as a gay man. No miserabilism, just reality in all its diversity. I really liked the gallery of characters that we meet, the lives that are tied up and untied as well as the author's view of these unique moments in life. Some parts are hard to follow because they are written as a flow of thoughts, but overall I enjoyed this collection.
J'avais beaucoup aimé La valse aux adieux et L'insoutenable légereté de l'être, j'ai par contre eu beaucoup de mal avec ce livre. On y croise une série de personnages, mêlant vécu de l'auteur et fiction, faits historiques et vies personnelles dans un ensemble assez chaotique. Je n'y ai pas trouvé la magie habituelle, tournant chaque page en espérant qu'elle survienne, en vain.
J'avais beaucoup aimé La valse aux adieux et L'insoutenable légereté de l'être, j'ai par contre eu beaucoup de mal avec ce livre. On y croise une série de personnages, mêlant vécu de l'auteur et fiction, faits historiques et vies personnelles dans un ensemble assez chaotique. Je n'y ai pas trouvé la magie habituelle, tournant chaque page en espérant qu'elle survienne, en vain.
Lu d'une traite en une soirée, Vestiaire de l'Enfance est un récit étrange. Un homme perdu dans une ville sans identité suit une jeune fille qui semble lui rappeler quelqu'un sans qu'il n'arrive vraiment à mettre le doigt sur qui.
Le récit suit le narrateur pendant quelques jours, ses interrogations, ses tranches de vie, sa tentative d'échapper à la vie “d'avant”. On n'apprend au final que très peu d'éléments, assistant simplement à cette tranche de vie et ces interrogations, mais d'une manière extrêmement prenante et intrigante.
Lu d'une traite en une soirée, Vestiaire de l'Enfance est un récit étrange. Un homme perdu dans une ville sans identité suit une jeune fille qui semble lui rappeler quelqu'un sans qu'il n'arrive vraiment à mettre le doigt sur qui.
Le récit suit le narrateur pendant quelques jours, ses interrogations, ses tranches de vie, sa tentative d'échapper à la vie “d'avant”. On n'apprend au final que très peu d'éléments, assistant simplement à cette tranche de vie et ces interrogations, mais d'une manière extrêmement prenante et intrigante.
Malgré un début extrêmement prometteur qui m'a beaucoup rappelé certains romans de Barjavel, Lovestar s'enfonce malheureusement dans son propre récit et rate totalement sa fin jusqu'à en devenir incompréhensible. Vraiment dommage car j'ai trouvé le livre génial la première moitié.
Malgré un début extrêmement prometteur qui m'a beaucoup rappelé certains romans de Barjavel, Lovestar s'enfonce malheureusement dans son propre récit et rate totalement sa fin jusqu'à en devenir incompréhensible. Vraiment dommage car j'ai trouvé le livre génial la première moitié.
Je vais poser cette critique au niveau du premier tome, après avoir terminé les six car pour moi il s'agit vraiment d'une oeuvre dans son entiereté. L'arabe du futur nous raconte l'enfance de Riad Sattouf, entre France et pays arabes, brinquebalés par son père en quête de gloire et de reconnaissance. On y voit la vie dans ces différents pays à des moments charnières assez importants à travers les yeux d'un enfant grandissant.
Le style graphique est assez unique, l'auteur utilisant les couleurs pour différencier les endroits traversés. La narration est intéressante, car à travers les yeux d'un enfant on apprend beaucoup, on le voit grandir, se développer s'interroger. La bande dessinée n'hésite pas à montrer le réel avec par exemple des passages montrant un antisémitisme très fort inculqué dès la prime jeunesse, ainsi qu'une omniprésence assez écrasante de la religion qui, peu présente au début, finit par s'insinuer dans la vie de cette famille et tout détruire. L'auteur n'hésite pas à cingler aussi le racisme ordinaire en France, les petites moqueries du quotidien, ... sans jamais en faire une source d'apitoiement.
J'ai vraiment adoré ces 6 tomes que j'ai lu d'une traite tellement ils sont denses et fourmillent d'histoires et de détails. En refermant le sixième j'ai enfin compris tout l'engouement qu'il y avait autour de cette oeuvre qui le mérite amplement!
Je vais poser cette critique au niveau du premier tome, après avoir terminé les six car pour moi il s'agit vraiment d'une oeuvre dans son entiereté. L'arabe du futur nous raconte l'enfance de Riad Sattouf, entre France et pays arabes, brinquebalés par son père en quête de gloire et de reconnaissance. On y voit la vie dans ces différents pays à des moments charnières assez importants à travers les yeux d'un enfant grandissant.
Le style graphique est assez unique, l'auteur utilisant les couleurs pour différencier les endroits traversés. La narration est intéressante, car à travers les yeux d'un enfant on apprend beaucoup, on le voit grandir, se développer s'interroger. La bande dessinée n'hésite pas à montrer le réel avec par exemple des passages montrant un antisémitisme très fort inculqué dès la prime jeunesse, ainsi qu'une omniprésence assez écrasante de la religion qui, peu présente au début, finit par s'insinuer dans la vie de cette famille et tout détruire. L'auteur n'hésite pas à cingler aussi le racisme ordinaire en France, les petites moqueries du quotidien, ... sans jamais en faire une source d'apitoiement.
J'ai vraiment adoré ces 6 tomes que j'ai lu d'une traite tellement ils sont denses et fourmillent d'histoires et de détails. En refermant le sixième j'ai enfin compris tout l'engouement qu'il y avait autour de cette oeuvre qui le mérite amplement!
J'ai eu un peu de mal avec ce roman. Si l'histoire d'amour peut être touchante et qu'on y trouve de très belles phrases il souffre pour moi de “trop” de belles phrases et de tournures allant chercher le style au delà de la forme et de l'émotion. Le style de l'auteur a fini par peu à peu me désinteresser de cette histoire d'amour éclatée en morceaux malgré sa beauté.
J'ai eu un peu de mal avec ce roman. Si l'histoire d'amour peut être touchante et qu'on y trouve de très belles phrases il souffre pour moi de “trop” de belles phrases et de tournures allant chercher le style au delà de la forme et de l'émotion. Le style de l'auteur a fini par peu à peu me désinteresser de cette histoire d'amour éclatée en morceaux malgré sa beauté.
J'ai trouvé l'univers de ce livre très intéressant, un monde assez unique où le temps ne s'écoule pas de la même façon selon où l'on se trouve, une magie qui imprègne tout avec une profondeur relative selon l'emplacement aussi, ... Pourtant je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire, trop pris dans du pathos à plusieurs moments, j'ai eu beaucoup de mal à suivre le fil conducteur et comprendre où le récit voulait en venir. La fin m'a fortement déçu, arrivant de manière assez étrange et mal construite, trop précipitée. Dommage car l'univers semblait vraiment intéressant.
J'ai trouvé l'univers de ce livre très intéressant, un monde assez unique où le temps ne s'écoule pas de la même façon selon où l'on se trouve, une magie qui imprègne tout avec une profondeur relative selon l'emplacement aussi, ... Pourtant je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire, trop pris dans du pathos à plusieurs moments, j'ai eu beaucoup de mal à suivre le fil conducteur et comprendre où le récit voulait en venir. La fin m'a fortement déçu, arrivant de manière assez étrange et mal construite, trop précipitée. Dommage car l'univers semblait vraiment intéressant.
Wow une belle claque qui nous emmène à la découverte d'une culture insulaire cannibale. Entre mysticisme et symbolique rappelant les aztèques, j'ai vraiment eu du mal à lâcher ce roman. J'ai de plus été très souvent surpris par la tournure que prenaient les événements, un récit vraiment plein d'inattendus.
Wow une belle claque qui nous emmène à la découverte d'une culture insulaire cannibale. Entre mysticisme et symbolique rappelant les aztèques, j'ai vraiment eu du mal à lâcher ce roman. J'ai de plus été très souvent surpris par la tournure que prenaient les événements, un récit vraiment plein d'inattendus.
Un roman tout en douceur mais plein de surprises. On s'attache très vite au personnage de Violette qui arrive à faire sa vie malgré les nombreuses embûches et à continuer à trouver du plaisir dans son quotidien atypique. Les pages filent à toute vitesse grâce à cette narratrice chaleureuse et courageuse, et l'on finit par refermer ce livre en s'essuyant les quelques larmes qu'il nous a fait verser, mais sur un beau sourire.
Un roman tout en douceur mais plein de surprises. On s'attache très vite au personnage de Violette qui arrive à faire sa vie malgré les nombreuses embûches et à continuer à trouver du plaisir dans son quotidien atypique. Les pages filent à toute vitesse grâce à cette narratrice chaleureuse et courageuse, et l'on finit par refermer ce livre en s'essuyant les quelques larmes qu'il nous a fait verser, mais sur un beau sourire.
Le récit d’un été de fin d’adolescence et de passage à l’âge adulte. On comprend les poètes de vie qui s’en vont, les tragédies qui se nouent et l’évolution lente mais sûre du personnage principal. J’ai eu pas mal de mal à accrocher au début mais on finit par laisser le roman nous emmener dans ce bout de chemin que parcours Daniel.
Le récit d’un été de fin d’adolescence et de passage à l’âge adulte. On comprend les poètes de vie qui s’en vont, les tragédies qui se nouent et l’évolution lente mais sûre du personnage principal. J’ai eu pas mal de mal à accrocher au début mais on finit par laisser le roman nous emmener dans ce bout de chemin que parcours Daniel.
Un matin Lubin se réveille et réalise peu à peu qu’il n’a aucun souvenir de la journée d’avant, persuadé d’être lundi. Peu à peu il réalise qu’il partage son corps avec un autre…
Cela faisait un petit temps que cette bande dessinée était dans ma wishlist et j’ai fini par craquer, je n’ai pas été déçu du tout. L’histoire est très bien maîtrisée, même si l’on reste avec ses questions, on ressent énormément d’émotion et d’empathie pour le personnage principal et le drame qu’il traverse. Le tout servi par un superbe trait bien maîtrisé, je recommande!
Un matin Lubin se réveille et réalise peu à peu qu’il n’a aucun souvenir de la journée d’avant, persuadé d’être lundi. Peu à peu il réalise qu’il partage son corps avec un autre…
Cela faisait un petit temps que cette bande dessinée était dans ma wishlist et j’ai fini par craquer, je n’ai pas été déçu du tout. L’histoire est très bien maîtrisée, même si l’on reste avec ses questions, on ressent énormément d’émotion et d’empathie pour le personnage principal et le drame qu’il traverse. Le tout servi par un superbe trait bien maîtrisé, je recommande!
J'hésite un peu sur ce premier roman de Panayotis Pascot. Si j'y ai trouvé de très beaux moments, il m'a aussi rendu l'être humain peut être un peu moins appréciable, alors qu'il me faisait comprendre d'autres un peu mieux, dans l'attitude compliquée face à l'acceptation de son homosexualité. Le rapport au père était très touchant, on comprend la difficulté de tisser un vrai lien entre les deux, un certain rapport à la masculinité qui empêche d'exprimer ce que l'on ressent et ce qu'on voudrait dire. Le roman est parsemé de très belles phrases, mais l'ensemble fait un peu fouilli. On passe un bon moment, mais assez fragmenté en soit.
J'hésite un peu sur ce premier roman de Panayotis Pascot. Si j'y ai trouvé de très beaux moments, il m'a aussi rendu l'être humain peut être un peu moins appréciable, alors qu'il me faisait comprendre d'autres un peu mieux, dans l'attitude compliquée face à l'acceptation de son homosexualité. Le rapport au père était très touchant, on comprend la difficulté de tisser un vrai lien entre les deux, un certain rapport à la masculinité qui empêche d'exprimer ce que l'on ressent et ce qu'on voudrait dire. Le roman est parsemé de très belles phrases, mais l'ensemble fait un peu fouilli. On passe un bon moment, mais assez fragmenté en soit.
Un magnifique roman d'amour, d'amitié, d'occasions manquées et d'entêtement sur fond de guerre d'Algérie, le tout de nouveau magnifiquement écrit. J'ai été touché par énormément de passage, enragé par d'autres mais vraiment conquis de bout en bout par ce récit et ce personnage principal pris en étau entre ses promesses et ses élans.
Un magnifique roman d'amour, d'amitié, d'occasions manquées et d'entêtement sur fond de guerre d'Algérie, le tout de nouveau magnifiquement écrit. J'ai été touché par énormément de passage, enragé par d'autres mais vraiment conquis de bout en bout par ce récit et ce personnage principal pris en étau entre ses promesses et ses élans.
I don’t remember how this book arrived in my pile but it was a great read! I’m surprised because it’s quite old now but stays still so relevant about many parts especially the impact of divorce on one’s life’s.
Its depiction of New York of the 20s is bright and filled with a lot of alcohol consumption, but each character is really rich and you get deeply attached to Patricia and the way she handles her life.
I don’t remember how this book arrived in my pile but it was a great read! I’m surprised because it’s quite old now but stays still so relevant about many parts especially the impact of divorce on one’s life’s.
Its depiction of New York of the 20s is bright and filled with a lot of alcohol consumption, but each character is really rich and you get deeply attached to Patricia and the way she handles her life.
Un très beau roman sur la découverte de l'amour, l'adolescence et tristement l'impact et la violence du harcèlement scolaire face à la violence, l'homophobie, la différence. Tour à tour émerveillé par cet amour naissant et terrifié par la cruauté qu'il attire. J'ai eu un peu de mal à démarrer ce livre pour ensuite ne plus réussir à le lâcher et finir en larmes à la dernière page.
"La jeunesse peut être une guerre silencieuse, un champ de bataille où des enfants d’à peine quinze ans sont capables de tuer à bout portant leurs camarades. Et cela, sous les yeux des adultes qui sont censés les protéger."
Un très beau roman sur la découverte de l'amour, l'adolescence et tristement l'impact et la violence du harcèlement scolaire face à la violence, l'homophobie, la différence. Tour à tour émerveillé par cet amour naissant et terrifié par la cruauté qu'il attire. J'ai eu un peu de mal à démarrer ce livre pour ensuite ne plus réussir à le lâcher et finir en larmes à la dernière page.
"La jeunesse peut être une guerre silencieuse, un champ de bataille où des enfants d’à peine quinze ans sont capables de tuer à bout portant leurs camarades. Et cela, sous les yeux des adultes qui sont censés les protéger."
Didn't really appreciated this read, I don't know if it was the French translation or the author's writing, but I didn't like the way the story was told. To be honest a lot of it would have felt more logical inside an essay than into this fiction form. I found that everything surrounding the ideas was both useless and badly written and at the end didn't served the ideas that well.
I can understand the appeal, but to me this book was lacking on several parts besides the writings. There was a part about French yellow jackets presenting them as ecological warrior that felt totally wrong (as the movement emerged to fight oil price increase), and also a solution based on blockchain without too much thinking about the energy cost of the technology that looked a bit like a tech venture fever dream.
Some parts and ideas were good and I discovered a lot of initiatives and possibilities for our future, which gave me a bit of hope, but this book didn't feel as ground-breaking as the hype make it seems.
Didn't really appreciated this read, I don't know if it was the French translation or the author's writing, but I didn't like the way the story was told. To be honest a lot of it would have felt more logical inside an essay than into this fiction form. I found that everything surrounding the ideas was both useless and badly written and at the end didn't served the ideas that well.
I can understand the appeal, but to me this book was lacking on several parts besides the writings. There was a part about French yellow jackets presenting them as ecological warrior that felt totally wrong (as the movement emerged to fight oil price increase), and also a solution based on blockchain without too much thinking about the energy cost of the technology that looked a bit like a tech venture fever dream.
Some parts and ideas were good and I discovered a lot of initiatives and possibilities for our future, which gave me a bit of hope, but this book didn't feel as ground-breaking as the hype make it seems.