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Heartbreaking... Je trouve que la mise en scène est très intéressante et met bien en lumière la folie progressive de Willy, entre les flashbacks du passé, synonymes de culpabilité, et les conversations avec son frère décédé, qui lui rappelle la vie qu’il aurait pu avoir. En gros, un vrai méli-mélo de regrets et de culpabilité vis-à-vis de soi. Willy tient évidemment à ce que ses fils réussissent, mais le fait de mettre la pression à Biff est aussi un moyen pour lui de projeter sa propre culpabilité. Il ne veut pas accepter, même s’il le sait au fond de lui, qu’il est en partie responsable du fait que son fils n’a plus été le même et n’a pas voulu faire ses cours de rattrapage d’été après l’avoir surpris en train de tromper sa mère.
Biff dit à plusieurs reprises que son père était un fake, un phony ; et ce n’est pas seulement dû à la tromperie. Preuve : lors des funérailles de Willy, personne n’est venu, mis à part sa petite famille. J’ai bien aimé le foreshadowing lorsqu’il parlait du salesman qui avait eu beaucoup de succès et était aimé de tous. Willy avait mentionné que tous ses amis salesmen et hommes d’affaires étaient venus à son enterrement, et il est intéressant de voir combien de fois Willy aborde le sujet d’être aimé et respecté tout au long de la pièce.