J'accroche toujours autant avec ce 2e tome. La manière dont fonctionne (ou pas) les territoires entre eux est très construite et apporte beaucoup à l'intrigue.
Moins convaincue par le personnage de Setrian par contre : son arc narratif m'a paru plus fade.
Dans les dernières pages, l'autrice ne fait pas de cadeau : elle sait nous maintenir en haleine pour la suite !
Très intelligent la raison pour laquelle la société des Eaux est divisée mages/serviteur.
Une étude sociologique à mettre entre toutes les mains ! Cette recherche est passionnante, tant par le sujet que sur la qualité des données mises à disposition par les 2 chercheuses.
A mes yeux c'est le type d'ouvrage à avoir dans sa bibliothèque pour y faire référence autant dans des débats animés que lorsque nous sommes confrontées à des variations de patrimoine : mariage, divorce, succession.
Wa pas bien compris ce que j'ai lu. Par le passé, j'avais adoré les policiers de Camilla Lackberg mais là, pff c'est d'un chiant. Impossible de m'attacher à l'héroïne et tout paraît invraisemblable. Le sous-titre en français est d'un sexisme en plus, dans le style une femme se laisse dominer par ses émotions : “douce et impitoyable”, pourrait-on voir ces deux adjectifs accolés à un homme ? “la vengeance d'un homme est douce et impitoyable”?
L'autrice a voulu illustrer le dicton “la vengeance est un plat qui se mange froid”?
Sous couvert de féminisme, l'autrice écrit de ces trucs..
Que penser de la BFF qui meurt du cancer mais pas avant d'avoir épousé l'homme qu'elle cherchait toute sa vie ? Une figure présentée comme vaguement féministe pendant toute l'intrigue mais qui ne peut être réellement heureuse qu'avec un homme. La marque Revenge créée pour rassembler des femmes trompées et humiliées par les hommes au capital, pour finalement vendre des putains de produit de beauté avec des instagirls comme ambassadrices. Les 2 copines font d'ailleurs remarquer que ce n'est pas très féministe de promouvoir des corps minces et jeunes. Bah tiens ! Le shaming de Yvla, amante puis femme de Jack. Quelle sororité construire quand on monte les femmes les unes contre les autres ? Elles sont victimes des mêmes abuseurs, bordel. Évidemment tout est justifié parce que "plot twist", Jack est un pédophile en puissance. 0 construction du personnage à ce niveau là, il doit être haïssable sur tous les plans : financier (il est nul avec les chiffres), émotionnel (il est persuadé que tout le monde lui aies soumis), familial (il baise une autre femme pendant que Faye accouche, il ne veut pas garder sa fille quand il a des week-ends mondains), et même vestimentaire (il se fait habiller par ses femmes successives). Je trouve un policier intéressant quand son "méchant" est un minimum complexe, pas un gros pataud qui sait bien sourire. On doit comprendre comment il réussit à séduire et soumettre Faye pendant 10 ans, ent il gère une entreprise qui fait une IPO. Bref, ultra déçue
Une écriture féministe qui fait nous réfléchir sur le poids du masculin dans la langue française. J'ai moins accroché à l'intrigue, excepté cette dernière pirouette lorsque Pétronus réécrit les premières pages de l'essai que nous avons entre les mains avec la grammaire patriarcale que nous connaissons (où le masculin l'emporte donc) !
Bravo à Jean-Baptiste Coursaud pour cette traduction, je ne connais pas le norvégien mais trouver et inventer des équivalents tout en restant fidèle au texte d'origine représente une véritable gageure. Surtout merci à l'autrice Gerd Brantenberg pour cette idée de satyre fantastique !
Hyper intéressant de découvrir ces deux mindsets/états d'esprit. J'aime beaucoup les nombreux outils que l'autrice nous fournit.
Par contre, j'ai trouvé que la lecture n'était pas très agréable. En français, les phrases font assez hachées et avec des conjugaisons étranges, peut être dû à une traduction trop littérale. Ou tout simplement au style très américain de l'autrice.
Ce dernier tome (de la main de F. Herbert) fut peut-être le plus sensé de tous. Cette impression me vient de la continuité avec les personnages du tome précédent (oui, même si le ghola Idaho nous suit depuis le début). Je termine ce livre en ayant pris goût à l'intrigue même si tout cela demeure un peu wtf. J'ai été plus émue par l'hommage rendu à sa femme puis à l'auteur lui-même qu'à la lutte du Bene Gesserit pour sa survie.
Clairement, je n'ai pas accroché sur les nombreuses disgressions religieuses et métaphysiques, il doit me manquer une affinité à ce niveau.
Wahou, je n'en suis pas sortie indemne ! Cette fiction sur les ravages du SIDA aux Etats-Unis dans les années 1980s m'a bouleversée à plusieurs reprises. Ce n'est clairement pas un bouquin à lire pour se remonter le moral, sa lecture m'a énormément émue, parfois jusqu'aux larmes.
J'ai été révoltée par les difficultés des personnages à se soigner, ce qui fait écho à la situation actuelle que peut vivre le continent africain, et l'ignorance des gens quant à la transmission du virus. Il est certain que ces préjugés continuent d'être partagés par de nombreuses personnes 30 ans plus tard.
Moins fan de la partie qui se déroule en 2015 et du drama mère/fille.
I started reading this trilogy after viewing the first episode of the Netflix series. While watching it, I couldn't quite catch why I was having a feeling of déjà-vu, until I realized that Shadows & Bones is in the same universe as Six of Crows!
I really enjoyed discovering this extended universe: Grisha's powers and myths. The characters are well elaborated, but I couldn't quite figure out why Alina has such a crush on the Darkling.
Can't wait to get to the next one!
Euhhh WTF ?! OK pour le plaisir coupable pour le côté érotique dans l'Angleterre victorienne. Mais que dire de la scène (une parmi tant d'autres mais qui m'a grave mise mal à l'aise) où Daphné commence à exciter son nouveau mari endormi (allo viol conjugal, ils n'ont apparemment pas dit ok pour ce genre de délire) puis abuse de sa position pour forcer Simon à éjaculer en elle. Alors qu'il est clairement contre, j'ai halluciné.
Mais après tout, c'est le style général du livre j'en ai l'impression. Même si les personnages, féminins notamment, font preuve d'un semblant de modernisme (elles ripostent verbalement et physiquement), le délire général repose sur le principe d'un “non veut dire oui”. Les exemples sont multiples avec le couple Antony/Kate où elle le fuit/repousse/déteste et il continue de la harceler, puis fini par craquer. Bref, c'est vraiment le genre de littérature qui font rêver ses lecteurs (lectrices en majorité) à des romances non consenties. Le patriarcat a encore de beaux jours devant lui, culture du viol, merci !