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Alors qu’un terrible attentat vient de déchirer la communauté catholique, fauchant des familles et des vieillards à Beauraing, tout paraît accuser de jeunes Belges revenus d’une terre de djihad. Sous le choc des événements, les deux associés d’une modeste agence de presse tentent de rassembler des informations. Yves Demeulemeester active ses contacts dans le milieu islamiste tandis que Léopold Verbist recueille le témoignage du père de l’une des victimes. Tout se corse lorsqu’Ingrid Mertens, militaire d’active et mère adoptive d’un enfant-soldat du Congo, leur apprend la disparition de son fils, petit voyou évoluant aux marges de bandes urbaines. Aux dernières nouvelles, Jérémie s’était mis à fréquenter des cathos ultras, les croisés.
Dans un Bruxelles que ne vont pas tarder à bouleverser de violentes émeutes et le déclenchement de lois martiales, Léo et ses acolytes ne cessent de buter sur les mêmes énigmatiques personnages. Que cachent le chanoine Dillens, chef spirituel des croisés, et l’officier Athlan, qui prend peu à peu la main sur le service d’ordre de la ville ? À quelles manœuvres se livrent dans l’ombre leurs nervis ? Jusqu’à quel point porte leur influence dans la hiérarchie policière ?
Dans la lourde atmosphère d’une capitale où monte la peur, François Weerts livre d’une main de maître un passionnant roman, portrait d’une ville autant qu’intrigue politique, dont aucun de ses personnages ne s’extirpera indemne.
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Ce livre aurait pu être intéressant si la fin n'avait pas été si prématurée et laissée ouverte totalement à l'interprétation après toute la construction du récit. L'intrigue était pourtant potentiellement intéressante, entre troubles politiques et fanatisme religieux, le tout dans un décor bruxellois, un petit roman noir belge. Cependant j'ai été déçu par plusieurs points:
- la fin que j'ai trouvée bâclée et inachevée,
- l'étalement parfois inutile de vocabulaire (l'auteur a un très beau vocabulaire, certains passages tiennent cependant trop d'une volonté de le montrer plutôt que de servir le récit)
- les descriptions des personnages féminins. Est-on obligé de commencer toute description d'une femme par "sa poitrine voluptueuse" et autres ? Est-il nécessaire de souvent ne mentionner des femmes dans le récit qu'en tant que "porte-seins" n'apportant absolument rien ? Triste quand les deux personnages féminins sont pourtant des femmes fortes qui apportent un côté intéressant au récit.
Difficile donc de recommender ce livre au final.