Ratings17
Average rating4.4
Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou. Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme... Chef-d'œuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le Grand Prix de l'Imaginaire.
Reviews with the most likes.
Magnifique roman, qu'on peut classer dans le genre de la science-fiction, du fantastique, ou tout simplement dans la littérature. C'est un roman et une oeuvre littéraire de très grande qualité. Le début n'est pas forcément très facile d'accès mais on se laisse ensuite porter par le vent du récit et des personnages, tous uniques, tous attachants. Je n'ai pas été surpris par la fin, ce qui n'enlève rien à sa qualité. Quel livre, vraiment.
Ce livre était incroyable. Tu a l'impression de faire le voyage avec eux, de faire partie de la Horde. On s'y attache beaucoup. L'histoire est écrit avec finesse et caractère.
J'ai arrêté ma souffrance au bout de 300 pages. On pourrait résumer cette expérience à “pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué”.
L'univers avait pourtant du potentiel. Dommage que l'auteur n'ait pas eu envie de le faire partager au lecteur. En effet, le texte est une suite incessante de phrases inutilement compliquées et tortueuses, formées de mots parfois inventés et de notions pseudo-scientifiques pour lesquelles on a rarement des explications.
J'ai eu l'impression que l'auteur s'était donné pour défi de faire rentrer le plus de mots différents dans son ouvrage. On passe du registre soutenu, moyennâgeux, à contemporain, familier, vulgaire sans transition aucune, en ajoutant des anglicismes de temps en temps.
Ajoutons à cela le fait que le point de vue passe sans cesse d'un personnage à l'autre, parfois pour une seule ligne. Le problème est que ces changements de points de vue sont représentés par des symboles (parce qu'écrire le nom du personnage narrateur aurait été trop simple et logique sans doute), dont l'index est en début de livre. Pas pratique sur un livre classique, carrément pénible sur kindle. Je cherche encore la valeur ajoutée de cette pratique.
En bref, j'ai eu l'impression d'avoir affaire à un texte qu'on étudierait en cours de français : à devoir décortiquer chaque mot afin d'en chercher le sens caché. C'est très vite usant.
On se demande même si ce texte excessivement maniéré ne serait pas un moyen de masquer le manque de consistance de la trame scénaristique, qui est lente et linéaire.
J'ai grande peine à comprendre comment ce texte peut être considéré comme un “classique immanquable” ou une référence de la SF française.