Un curieux paradoxe fait que je lis moins pendant mes vacances que le reste du temps. C’est ce qui a ralenti ma lecture de ce cinquième tome du cycle Malazan Book of the Fallen. Pourtant, j’ai beaucoup aimé la confrontation mise en scène dans ce roman, ainsi que le propos politique autour de l’empire de Lether. C’est peut-être même mon tome préféré jusque là.
Un curieux paradoxe fait que je lis moins pendant mes vacances que le reste du temps. C’est ce qui a ralenti ma lecture de ce cinquième tome du cycle Malazan Book of the Fallen. Pourtant, j’ai beaucoup aimé la confrontation mise en scène dans ce roman, ainsi que le propos politique autour de l’empire de Lether. C’est peut-être même mon tome préféré jusque là.
House of Chains est le quatrième roman du cycle de fantasy Malazan Book of the Fallen de Steven Erikson. Le récit prend la suite de celui du deuxième roman, Deadhouse Gates, sur le continent des Sept Cités où la rébellion fait rage contre l’occupant malazéen.
In Northern Genabackis, a raiding party of savage tribal warriors descends from the mountains into the southern flatlands. Their intention is to wreak havoc amongst the despised lowlanders, but for the one named Karsa Orlong it marks the beginning of what will prove to be an extraordinary destiny.
Some years later, it is the aftermath of the Chain of Dogs. Tavore, the Adjunct to the Empress, has arrived in the last remaining Malazan stronghold of Seven Cities. New to command, she must hone twelve thousand soldiers, mostly raw recruits but for a handful of veterans of Coltaine's legendary march, into a force capable of challenging the massed hordes of Sha'ik's Whirlwind who lie in wait in the heart of the Holy Desert.
But waiting is never easy. The seer's warlords are locked into a power struggle that threatens the very soul of the rebellion, while Sha'ik herself suffers, haunted by the knowledge of her nemesis: her own sister, Tavore.
Je l’ai dit, le récit poursuit celui du deuxième roman, mais en réalité il commence par une première longue partie qui peut sembler sans rapport avec ce qui précédait, puisqu’elle nous raconte les aventures de Karsa Orlong, un guerrier orgueilleux venu des montagnes au nord du continent de Genebackis. Le début est assez surprenant, d’autant que l’auteur nous avait habitué à multiplier les points de vue, alors que cette première partie se déroule uniquement à travers les yeux de Karsa Orlong. Cependant, cela a parfaitement fonctionné pour moi, et j’ai aimé détester ce personnage qui ne brille pas par sa sympathie et sa finesse au premier abord.
La suite nous replonge dans la rébellion des Sept Cités contre l’Empire malazéen, et nous avons le plaisir de suivre les deux camps de l’intérieur, à travers plusieurs personnages anciens ou nouveaux. J’ai beaucoup aimé passer d’un côté à l’autre, sans parvenir à prendre parti pour la rébellion ou pour l’empire, tant leurs causes sont défendues par des personnages plaisants et d’autres détestables. Quitte à suivre une guerre, autant qu’elle soit décrite de façon non manichéenne, ce que fait parfaitement Steven Erikson dans ce tome.
Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce roman, c’est sa gestion du rythme. J’avais regretté dans le tome précédent, Memories of Ice, un ventre mou difficile à passer au milieu du roman, et je n’ai pas eu la même impression ici. C’est assez remarquable pour être signalé, s’agissant d’un pavé de plus de mille pages !
Je continue donc avec grand plaisir ma découverte de ce cycle de fantasy épique, et je vais aussitôt attaquer le cinquième tome, Midnight Tides.
House of Chains est le quatrième roman du cycle de fantasy Malazan Book of the Fallen de Steven Erikson. Le récit prend la suite de celui du deuxième roman, Deadhouse Gates, sur le continent des Sept Cités où la rébellion fait rage contre l’occupant malazéen.
In Northern Genabackis, a raiding party of savage tribal warriors descends from the mountains into the southern flatlands. Their intention is to wreak havoc amongst the despised lowlanders, but for the one named Karsa Orlong it marks the beginning of what will prove to be an extraordinary destiny.
Some years later, it is the aftermath of the Chain of Dogs. Tavore, the Adjunct to the Empress, has arrived in the last remaining Malazan stronghold of Seven Cities. New to command, she must hone twelve thousand soldiers, mostly raw recruits but for a handful of veterans of Coltaine's legendary march, into a force capable of challenging the massed hordes of Sha'ik's Whirlwind who lie in wait in the heart of the Holy Desert.
But waiting is never easy. The seer's warlords are locked into a power struggle that threatens the very soul of the rebellion, while Sha'ik herself suffers, haunted by the knowledge of her nemesis: her own sister, Tavore.
Je l’ai dit, le récit poursuit celui du deuxième roman, mais en réalité il commence par une première longue partie qui peut sembler sans rapport avec ce qui précédait, puisqu’elle nous raconte les aventures de Karsa Orlong, un guerrier orgueilleux venu des montagnes au nord du continent de Genebackis. Le début est assez surprenant, d’autant que l’auteur nous avait habitué à multiplier les points de vue, alors que cette première partie se déroule uniquement à travers les yeux de Karsa Orlong. Cependant, cela a parfaitement fonctionné pour moi, et j’ai aimé détester ce personnage qui ne brille pas par sa sympathie et sa finesse au premier abord.
La suite nous replonge dans la rébellion des Sept Cités contre l’Empire malazéen, et nous avons le plaisir de suivre les deux camps de l’intérieur, à travers plusieurs personnages anciens ou nouveaux. J’ai beaucoup aimé passer d’un côté à l’autre, sans parvenir à prendre parti pour la rébellion ou pour l’empire, tant leurs causes sont défendues par des personnages plaisants et d’autres détestables. Quitte à suivre une guerre, autant qu’elle soit décrite de façon non manichéenne, ce que fait parfaitement Steven Erikson dans ce tome.
Ce que j’ai beaucoup aimé dans ce roman, c’est sa gestion du rythme. J’avais regretté dans le tome précédent, Memories of Ice, un ventre mou difficile à passer au milieu du roman, et je n’ai pas eu la même impression ici. C’est assez remarquable pour être signalé, s’agissant d’un pavé de plus de mille pages !
Je continue donc avec grand plaisir ma découverte de ce cycle de fantasy épique, et je vais aussitôt attaquer le cinquième tome, Midnight Tides.
Memories of Ice est le troisième roman du cycle de fantasy Malazan Book of the Fallen de Steven Erikson. Après un deuxième tome qui nous amenait sur un autre continent, le récit reprend ici la suite du premier roman, sur le continent de Genabackis :
The ravaged continent of Genabackis has given birth to a terrifying new the Pannion Domin.
Like a fanatical tide of corrupted blood, it seethes across the land, devouring all who fail to heed the Word of its elusive prophet, the Pannion Seer. In its path stands an uneasy Dujek Onearm's Host and the Bridgeburners each now outlawed by the Empress alongside their enemies of old including the grim forces of Warlord Caladan Brood, Anomander Rake, Son of Darkness, and his Tiste Andii, and the Rhivi people of the Plains.
But more ancient clans too are gathering. As if in answer to some primal summons, the massed ranks of the undead T'lan Imass have risen. For it would seem something altogether darker and more malign threatens the very substance of this world. The Warrens are poisoned and rumours abound of the Crippled God, now unchained and intent on a terrible revenge...
Il y a encore beaucoup de très bon dans ce troisième roman du cycle : des personnages forts et attachants, des intrigues complexes, un récit épique, le tout dans un univers très riche que l’on prend plaisir à découvrir progressivement.
Si je devais émettre un bémol, ce serait pour regretter un rythme un peu faible au milieu du roman, comme un ventre mou qui aurait gagné à être réduit. On suit parfois certains arcs narratifs en se demandant à quoi ils servent, avant de comprendre seulement à la fin à quoi ils servent dans l’ensemble du récit. Cela peut sembler malin à la fin, mais cela peut gêner un peu la lecture. C’est souvent le risque avec les gros pavés comme celui-ci, et c’est quelque chose qui pourrait me lasser si cela se reproduit dans les prochains tomes.
Cet inconvénient est tout de même largement effacé par le final, à la fois épique et émouvant. Ce qui est impressionnant, c’est de se dire qu’on a déjà assisté à des événements impressionnants et des révélations importantes, mais que nous n’en sommes qu’au premier tiers du cycle. Je me demande où Steven Erikson va nous amener, en espérant que le chemin conserve les éléments les plus réussis et sache éviter les quelques baisses de rythme aperçues dans ce tome.
Memories of Ice est le troisième roman du cycle de fantasy Malazan Book of the Fallen de Steven Erikson. Après un deuxième tome qui nous amenait sur un autre continent, le récit reprend ici la suite du premier roman, sur le continent de Genabackis :
The ravaged continent of Genabackis has given birth to a terrifying new the Pannion Domin.
Like a fanatical tide of corrupted blood, it seethes across the land, devouring all who fail to heed the Word of its elusive prophet, the Pannion Seer. In its path stands an uneasy Dujek Onearm's Host and the Bridgeburners each now outlawed by the Empress alongside their enemies of old including the grim forces of Warlord Caladan Brood, Anomander Rake, Son of Darkness, and his Tiste Andii, and the Rhivi people of the Plains.
But more ancient clans too are gathering. As if in answer to some primal summons, the massed ranks of the undead T'lan Imass have risen. For it would seem something altogether darker and more malign threatens the very substance of this world. The Warrens are poisoned and rumours abound of the Crippled God, now unchained and intent on a terrible revenge...
Il y a encore beaucoup de très bon dans ce troisième roman du cycle : des personnages forts et attachants, des intrigues complexes, un récit épique, le tout dans un univers très riche que l’on prend plaisir à découvrir progressivement.
Si je devais émettre un bémol, ce serait pour regretter un rythme un peu faible au milieu du roman, comme un ventre mou qui aurait gagné à être réduit. On suit parfois certains arcs narratifs en se demandant à quoi ils servent, avant de comprendre seulement à la fin à quoi ils servent dans l’ensemble du récit. Cela peut sembler malin à la fin, mais cela peut gêner un peu la lecture. C’est souvent le risque avec les gros pavés comme celui-ci, et c’est quelque chose qui pourrait me lasser si cela se reproduit dans les prochains tomes.
Cet inconvénient est tout de même largement effacé par le final, à la fois épique et émouvant. Ce qui est impressionnant, c’est de se dire qu’on a déjà assisté à des événements impressionnants et des révélations importantes, mais que nous n’en sommes qu’au premier tiers du cycle. Je me demande où Steven Erikson va nous amener, en espérant que le chemin conserve les éléments les plus réussis et sache éviter les quelques baisses de rythme aperçues dans ce tome.
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Read 52 books by December 30, 2023
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